Paru dans Affiches Parisiennes Février 2017.

La prise de poste d’une fonction exécutive, a été le thème de l’atelier carrière organisé par la Commission employabilité du Cercle Montesquieu.

La prise de poste d’une fonction exécutive et le statut du cadre dirigeant soulèvent un certain nombre de questions auxquelles la Commission employabilité du Cercle Montesquieu a souhaité répondre grâce à un atelier carrière, organisé dans les locaux du cabinet Jeantet. Réunissant une quarantaine de directeurs juridiques, l’atelier s’est déroulé autour d’un programme pédagogique visant à défricher le vrai du faux sur le statut de cadre dirigeant.

« Le cadre dirigeant… dirige ! »

La pierre angulaire de l’exposé présenté demeure donc l’appréciation complète du cadre dirigeant de ses conditions réelles d’emploi, et non de son contrat de travail uniquement. Au-delà du caractère doctrinal du propos, l’avocat cherche avant tout à clarifier le statut de cadre dirigeant aux intéressés eux-mêmes, les appelant à « avoir conscience de l’étendue de [leurs] prérogatives ». Trop souvent obnubilés par leur statut formel, les cadres dirigeants doivent en réalité redoubler d’attention vis-à-vis de leur situation concrète au sein de la société, afin de saisir l’essence légale de leur statut particulier.

La nécessité d’une « approche globale »

Le second volet de l’atelier apporte une vision plus pragmatique de la fonction du directeur juridique, se focalisant sur son employabilité, de son recrutement à ses premiers mois dans l’entreprise. L’expertise de Marie Hombrouck vient éclairer plusieurs aspects en la matière, notamment sur les modalités de négociation avant la prise de fonction.

« Sachez qu’une prise de poste réussie doit s’anticiper et se préparer »,

Dense, l’atelier du Cercle Montesquieu l’aura été, tant le statut de cadre dirigeant soulève des situations variées. Néanmoins, l’apport en matières doctrinale et professionnelle permet de défricher certains champs de réflexion. Parmi eux, il sera aisé de retenir le caractère factuel de ce statut. À la différence des autres salariés « exécutants », enfermés dans leurs prérogatives contractuelles, la situation du cadre dirigeant se crée et s’apprécie dans la pratique. À lui donc de modeler en permanence son statut au sein de la société, dès la phase de recrutement, par le biais d’une communication franche, aussi bien entre le haut et le bas de la hiérarchie, et d’une pleine conscience du caractère « autonome » de ses prérogatives.​

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