
Lundi s’est tenue la sixième édition du Grenelle du Droit.
Cet évènement, organisé par l’AFJE et le Cercle Montesquieu depuis six ans, permet à toute la profession juridique de se retrouver et de réfléchir à son avenir pour rester compétitif.
J’ai eu le plaisir d’animer la table ronde sur le thème « Du diplôme à la pratique : la formation face aux exigences du marché » où sont intervenus Jòan Gondolo, maître de conférence à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne, Aurore Rançon Meyrel, Présidente de l’Association des Juristes Territoriaux, Audrey Déléris, Manager Executive chez Fed Legal et Gilles Accomando, Directeur de l’EFB.
Alors, qu’est-ce qui a changé depuis six ans ?
Première bonne nouvelle, le niveau d’anglais progresse ? Il y a quelques années, nous étions plusieurs à déplorer le niveau linguistique global des juristes en France. À ma grande satisfaction, Jòan Gondolo nous a appris que l’Université de Paris 1- La Sorbonne propose désormais des cours de droit en anglais dès la deuxième année de master au sein de son école de droit.
Deuxième bonne nouvelle : la fonction de juriste territorial commence à se faire connaître sous l’impulsion d’Aurore Rançon Meyrel. L’année dernière, elle était venue nous présenter le métier de juriste territorial, qui représente 100 000 juristes en France. Cette année, elle a insisté sur l’importance d’avoir de la visibilité et les efforts dans la formation pour mieux connaitre ce métier.
Autour de cette table était également présente Audrey Déléris, qui a montré qu’on ne recrute plus les juristes uniquement pour leurs compétences techniques. D’autres compétences sont désormais attendues tel que l’anglais ou la communication. La formation des juristes doit donc également prendre en compte ces nouvelles compétences.
Enfin, Gilles Accomando a souligné combien il est crucial de préparer les avocats aux nouvelles attentes du marché. Nous avons appris qu’à l’EFB, les futurs avocats bénéficient à présent de cours de théâtre et de prise de parole, afin d’être mieux armés pour répondre aux exigences du métier.
Je suis heureuse de contribuer, à ma manière, à ces échanges qui façonnent le futur des métiers du droit.
Merci à l’AFJE, le Cercle Montesquieu, Anne Laure Paulet et toute son équipe pour l’organisation de cet événement incontournable du monde juridique.
En bonus : la photo du Grenelle 1 !!
